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Dernière mise à jour le 17.05.2011 (Mercedes Unimog, MAN TGM 13-290)

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Mauritanie 2009

(Tidjikja – Tichit – Oualata – Néma)

- Etape 14 : 9 janvier 2009  Bivouac Oued El Khatt – Tidjikja – Bivouac vers Tichit

Liaison : 185 km   Total : 5255 km

Aprés avoir fait quelques courses à Tidjikja nous quittons la ville par la piste plein Est vers Tichit. C’est sablonneux et agréable, sans difficultés particulières. Sur ce tronçon, nous ne rencontrerons que deux camions Mercedes 911, de ceux que l’on trouve partout dans cette région de l’Afrique. Les chauffeurs sont de redoutables experts de la conduite sur sable, ces camions sont bien plus rustiques que les notres. Mais avec beaucoup de patience et un peu de temps ils arrivent à destination.

Le marché de Tidjikja

Le marché de Tidjikja

 

Antique camion africain le Mercedes 911

Antique camion africain le Mercedes 911

 

La piste vers Tichit

La piste vers Tichit

Vient l’heure d’installer le bivouac. La zone est sablonneuse et on trouve un coin sympa à quelques distances de la piste principale. Fadel notre guide/pisteur tient beaucoup à ce que le campement soit à l’écart… question de sécurité. Position N 18°27′03″ W 010°40′57″

Couché du soleil, toujours impression

Couché du soleil, toujours impressionnant

 

Bivouac du 09.01.2009 N 18°2703 W 010°4057

Bivouac du 09.01.2009 N 18°27'03" W 010°40'57"

 - Etape 15 : 10 janvier 2009  Bivouac vers Tichit – Tichit 

Liaison : 180 km   Total : 5435 km

Nous reprenons la piste qui est plus sablonneuse sur cette partie. La conduite est un régal sur ce sable légèrement humide du matin. 

Piste vers Tichit

Piste vers Tichit

Mais attention au risque de crevaison, car nous roulons avec les pneus gonflés à 2 kg/cm². Une pierre coupante cachée dans le sable et voilà que Daniel crève le pneu arrière droit et déjante la roue arrière gauche.

Pneu déjanté

Pneu déjanté

Le camion est légèrement en dévers… grosse galère pour changer les deux roues.

Le pneu crevé, plutôt éclaté

Le pneu crevé, plutôt éclaté

Il faudra la participation de tout le groupe pour mener à bien le changement des deux roues et…. 2 heures

 

Heureusement il fait 25°

Heureusement il fait 25°

 

Daniel au treuil descendant la roue

Daniel au treuil descendant la roue

Nous reprenons notre chemin et faisons un arrêt au point GPS mentionné sur le roadbook  » vue imprenable sur l’Erg Aouker » N 18°32′35″ W 10°18′24″. Nous laissons les camions et partons à pied car il est impossible d’aller plus loin dans ces rochets. Et puis ça fait du bien de marcher un peu après la séance de changement de roues.

C’est vrai la vue est majestueuse.

 

Vue superbe sur lErg Aouker

Vue superbe sur l'Erg Aouker

 

Il y a beaucoup de sable avant l’arrivée à Tichit, mais avec notre système de gonflage/dégonflage depuis la cabine en roulant, les pneus sont toujours à la bonne pression pour ne pas risquer l’ensablement.

 

Du sable, beaucoup de sable

Du sable, beaucoup de sable

c’est l’arrivée à Tichit. Pour nous c’est une sorte de rêve de se trouver dans les lieux mythiques du Rallye Paris Dakar.
Arrivée à Tichit

Arrivée à Tichit

 

Tichit et sa palmeraie

Tichit et sa palmeraie

Nous traversons le village et stoppons devant le poste militaire. Aussitôt arrêtés les petits vendeurs viennent nous proposer des légumes et nous vendrent du pain. Sur notre chemin il y a plus rien avant Oualata. Pas moyen de quitter le village avant le feu vert des militaires, malgré les divers fiches que nous leurs avons fourni. En fait avec un téléphone satellite ils préviennent leurs autorités et les postes suivants de notre passage. Cela prend une bonne heure… mais on se dit que c’est pour notre sécurité… alors « In shalla »

la palmeraie

la palmeraie

 

Nous quittons enfin Tichit, il se fait tard et nous montons le campement à 15 km de la ville. Il est 18h00 et en cette période de l’année il fait encore nuit de bonne heure

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Bivouac de Tichit N 18°2316 W 009°2314

Bivouac de Tichit N 18°23'16" W 009°23'14"

Bivouac à 15 km de Tichit

Bivouac à 15 km de Tichit

 

 - Etape 16 : 11 janvier 2009  Bivouac à 15 km de Tichit – Rochers des éléphants – Bivouac vers Oualata

Liaison : 184 km   Total : 5619 km

Aujourd’hui c’est une journée spéciale qui nous attend, en effet c’est le but de notre voyage… faire la photo de nos camions aux Rochers des Eléphants. C’est un haut lieu des rallyes tout-terrain qui a été rendu célèbre par le Paris-Dakar….

La piste est sablonneuse, puis devient cassante dans les rochers

La piste est sablonneuse, puis devient cassante dans les rochers

Avant les rochers des éléphants il y a des passages de regs difficiles à franchir, qui font chuter notre moyenne. Le défilé d’El Foujd est un point délicat, nous le négocions avec prudence.

 

Alternance de sable et de rocaille

 

La piste est belle, avec alternance de rocaille et de sable. Le plaisir de conduire est toujours présent, on ne s’en lasse pas.

 

Descente dans le sable après le défilé dEl Fougj

Descente dans le sable après le défilé d'El Fougj

Puis c’est l’arrivée au Rochers des Eléphants tant convoités… N 18° 24′ 03″  W 008° 34′ 29″ L’approche est sablonneuse et très agrèable. Arrivé sur place, chacun de nous fait la photo de son camion devant ces rochets façonnaient par le vent et rappelant un troupeaux d’éléphants. On a tellement vu de photos que l’on n’est pas surpris.

 

Arrivée aux Rochers des éléphants de Makhrouga

Arrivée aux Rochers des éléphants de Makhrouga

 

LUnimog U4000 de Guy

L'Unimog U4000 de Guy

 

Les quatre Unimogs fièrement exposés

Les quatre Unimogs fièrement exposés

 

Léléphant de Makhrouga

L'éléphant de Makhrouga

N’est ce pas que ça vaut les 5000 km que nous venons de faire. Et puis maintenant je pourrais discuter avec tous ceux qui sont passés dans le coin !!!
Les bédouins et en arrière plan lUnimog U 2450 de Jean-François

Les bédouins et en arrière plan l'Unimog U 4000 de Guy

 

Une famille de bédouins vit sur place avec son troupeau. Ils n’ont rien à vendre, mais nous demandent si l’on a du sucre. Bien sur nous nous faisons un plaisir de leur donner une partie de nos provisions… contre un excellent thé.
Encore une petite pour le souvenir…
LUnimog U1510 de Jean-Marie

L'Unimog U1510 de Jean-Marie

Nous contournons les rochers Makhrouga puis mettons le cap vers les Puits d’Aratanes

 

Vue différente des rochers de Makhrouga

Vue différente des rochers de Makhrouga

 

La piste est toujours sablonneuse

La piste est toujours sablonneuse

et c’est l’arrivée aux puits d’Aratane. En fait c’est une série de puits qui suivent la veine d’eau souterraine. Position N 18° 22′ 55″  W 008° 31′ 16″
Les Puits dAratanes

Les Puits d'Aratanes

On se croyait seuls au milieu des sables, et bien non un bédouin surgit de nulle part, vient nous tirer de l’eau.
Le bédouin dAratane

Le bédouin d'Aratane

Seul Fadel notre guide boira de cet eau. Je n’ai pas osé !!! ayant 200 litres d’eau potable dans le camion.

 

tirage de leau à laide dun bidon plastique et dun chèche

tirage de l'eau à l'aide d'un bidon plastique et d'un chèche

 

Leau buvable dAratane

L'eau buvable d'Aratane

Le départ des puits d’Aratane est rocailleux et sablonneux, il faut être vigilant car  les roches sont pointues à souhait. Puis c’est l’heure du bivouac aux environs du puit Mouélichié et du jebel Tartaft.
Position N 18° 12′ 54″  W 008° 06′ 39″. Aujourd’hui nous avons parcouru 184 km, c’est une longue journée qui nous laissera de bons souvenirs.
Bivouac du 11.01.2009

Bivouac du 11.01.2009

- Etape 17 : 12 janvier 2009   Bivouac du 11.01.2009 - Oualata 

 
Liaison : 211 km   Total : 5830 km
 
Ce matin dés le départ se présente un morceau de choix, la passe d’Enji qui était tant redoutée par les concurrents du dakar. Le sable est un peu humide et tient bien. C’est l’idéal pour le franchissement de la passe. Au fur et à mesure de notre progression, nous réglons la pression des pneus. Je suis en tête, il n’y a pas de traces fraîches, le sable est vierge. Le camion monte bien en 4ème au couple. En arrivant au sommet de la passe, il y a une marche assez importante, mais rien n’arrête un Unimog (c’est pour les jaloux) . Toujours au couple il passe sans aucune difficulté. les trois camions suivants font leur propre trace évitant ainsi tout ensablement. Je n’ose imaginer l’état de la passe après le passage de centaines de concurrents du Dakar… sûr que les derniers doivent galérer dans les ornières et le sable bien labouré… On ne parle pas de la même chose.

 

LU4000 de Guy

L'U4000 de Guy

 

Puis le paysage alterne entre regs rocailleux et passage de sable blond. Aujourd’hui il y a un vent de sable qui réduit la visibilité.
On rencontre une caravane de nomade, la civilisation n’est plus bien loin.

 

Le puit de Tin Chmat

Le puit de Tin Chmat

 

Caravane de nomade en marche vers de nouveaux paturages

Caravane de nomade en marche vers de nouveaux pâturages

 

En marge de la caravane, cette chamelle allaite son petit

En marge de la caravane, cette chamelle allaite son petit de quelques jours

Nous arrivons dans les environs de Oualata, on voit beaucoup de chameaux dans les pâturages.

 

Nomade déplaçant son troupeau

Nomade déplaçant son troupeau

 

La végétation est plus dense, on sent un changement de climat

La végétation est plus dense, on sent un changement de climat

Arrivée à Oualata devant la grande porte, nous prendrons à gauche de peur d’accrocher le haut du camion… ça me semble pas très haut !!!
La porte de Oualata

La porte de Oualata

A l’entrée du village, on est accueilli par cette sympathique pancarte… nous sommes les bienvenus

 

Oualata

Elle a un peu souffert la pancarte… non, non c’est pas moi qui l’ai touchée !!! juré, craché
On est tout exité par l’arrivée à Oualata, ville fondée au IV siècle par la tribut des Soninkés. Ce fut une ville importante sur le chemin des caravanes qui commerçaient avec l’Afrique noire.
Il ne reste pas grand chose de la puissante cité caravanière d’autant.

 

Oulata village perdu de lEst mauritanien

Oulata village perdu de l'Est mauritanien

 

village perdu, Oualata se bat pour ne pas disparaitre

Oualata se bat pour ne pas disparaitre

Aujourd’hui village perdu qu’une ONG espagnole tente de sauvegarder. Visite « obligatoire » avec un guide officiel des ruines de la vieille ville partiellement ensablée. Les façades et les portes des maisons sont joliment décorées, chaque propriétaire rivalisant d’imagination.

 

Visite guidée de la vieille ville

Visite guidée de la vieille ville

 

Décoration des portes et façades

Décoration des portes et façades

les véhicules aussi finissent par disparaître dans le sable, la nature est reine dans ce désert. Ici la mort lente d’un petit Unimog Mercedes U413 après sûrement une longue carrière au milieu des sables. le bâtiment à gauche, c’est le poste de Police où il faut signaler son passage et donner les fiches de renseignement. Les gendarmes sont courtois et sympas … »Si tu te sens redevable, il faut donner » m’a dit le chef.
Mort lente dun Unimog U413

Mort lente d'un Unimog U413

Nous quittons la ville et prenons la piste vers Néma qui sera notre prochaine escale pour demain. Il se fait tard, nous nous écartons du village et préparons le bivouac pour passer la nuit.

 

Bivouac de Oualata le 12.01.2009

Bivouac de Oualata le 12.01.2009

Encore une belle journée, nous avons parcouru 211 km. Ce soir on s’endort de nouveau la tête pleine de sable, de dunes, de paysages majestueux qui sont fixés dans nos mémoires à jamais. Que le ciel du désert est beau !!!
Grande discussion ce soir sous la tente durant le repas… Nous sommes en avance sur notre programme et décidons de prendre la piste à Kiffa qui amène à la passe de Néga pour rejoindre au Nord la route de Tidjikja – Moudjéria. On nous a prévenu qu’emprunter la Passe de Néga en montant, ce n’était pas gagné… Nous verrons bien de quoi sont capables nos Unimogs et leurs pilotes.
Notre position N 17° 16′ 17″  W 007° 03′ 58″

 

Bivouac à quelques kilomètres de Oualata le 12.01.2009

Bivouac à 6 kilomètres de Oualata le 12.01.2009

- Etape 18 : 13 janvier 2009   Oualata - Néma – Bivouac le long de la route de l’Espoir

Liaison : 323 km   Total : 6153 km
Ce matin c’est un peu triste que nous quittons le bivouac, en effet le goudron est à 100km. Retour à la civilisation avec son lot de joie bien sur, mais aussi de souffrances.

 

La piste de Néma

 

La piste de Néma, un véritable boulevard… 110km à fond… bon d’accord, de temps en temps, gaffe aux troupeaux de Zébus. Je vous le disais, le climat a changé et la végétation aussi. On voit moins de chameaux et plus de bovidés.

 

Lentrée de Néma

L'entrée de Néma

Nous découvrons l’animation de Néma qui nous met un peu la tête à l’envers après ces semaines passées dans le désert. Néma est la capitale administrative de la région Est de la Mauritanie, mais aussi le carrefour du commerce avec le Mali tout proche. La « Route de l’Espoir » , qui relit Néma à Nouakchott est un long ruban goudronné de 1150 km, a fortement contribué au désenclavement de la région.

 

Réparation des pneus

Réparation des pneus

Pendant que Daniel fait réparer ses pneus, nous allons au marché pour faire quelques provisions

 

Rue principale menant au marché

Rue principale menant au marché

Le moyen de transport le plus adapté pour faire son marché est le traditionnel bourricot

 

Marchand de Pain

Marchand de Pain

Le pain est fait en petites baguettes… succulentes. C’est de loin le meilleur pain que nous avons mangé depuis notre départ de France… On le mange par gourmandise. Le boulanger doit avoir fait ses classes en France.

 

Cest lAfrique, grosse ambiance

C'est l'Afrique, grosse ambiance

Les femmes nous haranguent pour nous vendre leurs légumes. J’engage la conversation avec l’une d’elle qui m’apostrophe  » hé toi, le toubab, achète moi les légumes » … je lui réponds en Wollof « Manguifirec, je t’dis » et nous voilà parti d’un grand rire. Elle me dit « tu parles le Wollof », je réponds « oui un peu, j’ai habité à Dakar ». La glace est rompue, tout le monde veut nous parler et faire commerce avec nous… J’adore cette ambiance africaine, ces odeurs, les bruits de la rue.

 

Le marché couvert, létal du boucher

Le marché couvert, l'étal du boucher

Au marché couvert aussi on rigole bien devant l’étal du boucher. Nous lui achetons de la viande à griller… qui s’avèrera dure comme du caoutchouc… Bon mais il y a le folklore en plus.

 

Le copain à Auriol

Le copain à Auriol

Nous quittons le marché pour revenir voir où en sont les réparations des pneus. Ca se termine là aussi en grande rigolade, le papy au chèche blanc sur la photo connaît Hubert Auriol, il nous raconte ses histoires de désert, de reconnaissance d’étapes… et nous a fait passer un bon moment.
On s’arrête à la sortie de la ville faire les pleins puis reprenons la route. Nous sommes arrêtés par un barrage de Police qui nous demande si on s’est fait inscrire au poste en ville. Ben non, on ne savait pas… donc demi-tour et nous voilà repartis pour la bonne cause !!! une fois les formalités accomplies, on repasse le poste avec un grand sourire inquisiteur.

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