Pour éviter les spams j'ai glissé dans mon adresse trois X, veuillez les supprimer pour m'envoyer un message. Site élaboré par Jean-Marie Baudry le 10.12.2001 Dernière mise à jour le 17.05.2011 (Mercedes Unimog, MAN TGM 13-290) * * * * * |
Nous croisons une famille de nomade changeant de point d'eau, à la recherche de nouveaux pâturages pour leurs troupeaux. C'est le moment d'échanger quelques mots et des cadeaux. Dans notre groupe, Christine qui est infirmière, soigne une petite fille souffrant d'une méchante otite et donne des médicaments à la mère. Plus loin c'est le tour d'un nomade de se faire soigner d'un gros furoncle à la jambe. Notre infirmière de service fait merveille. Hassan traduit les soins journaliers afin de guérir l'infection.
Nous arrivons dans un grand oued qui va nous mener à Rachid et Tidjikja.
Rachid est un village pauvre. Nous achetons quelques souvenirs, buvons un thé et repartons vers Tidjikja qui n'est plus qu'à 50 kms. La piste de sable est facile et nous prenons beaucoup de plaisir à piloter nos 4x4 dans ce grand oued qui nous amène à Tidjikja en fin de journée (km 1538 Pos GPS N 18° 33'022 W 011° 26' 126). Aujourd'hui nous avons parcouru 142 kms. Nous devons effectuer les formalités de police pour déclarer notre passage dans cette petite bourgade sans grand intérêt si ce n'est que nous pouvons refaire les pleins de gasoil et acheter de l'eau minérale. Nos passeports nous sont rendus à notre départ le lendemain matin. Les policiers sont polis mais l'accueil est sans chaleur. Dans l'unique hôtel nous prenons une douche pour une somme modique. Des boissons fraîches nous sont servies. Nous montons notre bivouac à une dizaine de kms de la ville dans un coin isolé. -Jeudi 6 avril : Hassan part très tôt pour la ville récupérer nos passeports. A son retour nous sommes fin prêts pour reprendre la piste puis la route goudronnée vers Moujéria. Nous prenons la direction de Nouakchott. Aujourd'hui il fait très chaud, un vent d'Est s'est levé, la température est proche de 45° et notre consommation d'eau est élevée. Nous nous arrêtons pour le casse-croûte et le thé dans un petit village le long de la route. A la tombée de la nuit, à l'écart de la route nous montons pour la dernière fois le bivouac entre Aleg et Boutilimit. - Vendredi 7 avril : Retour à Nouakchott (km 2148) où l'on déjeune dans un vrai restaurant. Après quelques achats au marché, nous prenons la plage vers Saint Louis du Sénégal.
220 kms de sable dur sur la plage, nous permettent de rouler à une moyenne de 100 km/h. On aurait tendance à se prendre pour les champions du Paris-Dakar. C'est tout plat et de temps à autre nous croisons des épaves de cargos jetés plus ou moins volontairement à la côte...question d'assurance!!! Cette fin de voyage est tout simplement fabuleuse. Nous sommes à St Louis (km 2363) en fin de journée où la famille d'Hassan nous a préparé un succulent repas sénégalais " le tiboudiènne "( poisson, légumes et petit riz).
Vue de Saint Louis du Sénégal et du pont Faidherbe long de 507 m construit par Gustave Eiffel en 1897. Nuit de repos à l'hôtel du Cap St Louis sur la langue de Barbarie. - Samedi 8 avril : Matinée passée en ville à faire les magasins pour les femmes, les hommes quant à eux nettoient les voitures au karcher pour bien enlever l'eau de mer qui ne fait pas bon ménage avec la mécanique de nos véhicules. Dans l'après-midi retour à Dakar avec 2631 kms au compteur. Chacun rentre chez soi, en se promettant de reprendre cette balade de Tidjikja à Néma et Kiffa : la cerise sur le gâteau. Plus tard sûrement, mais toujours avec notre ami Hassan. Un grand merci à lui et ses trois cuisiniers qui pendant une semaine ont monté tous les soirs les tentes, préparé d'excellents repas ( même si la chèvre achetée à Atar était un peu dure) en guise de télé, ils nous ont raconté des histoires de désert et de touaregs. Levés bien avant nous, chaque matin ils nous ont servi le café et ce, toujours avec un grand sourire. Page 5 / 5
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