Pour éviter les spams j'ai glissé dans mon adresse trois X, veuillez les supprimer pour m'envoyer un message. Site élaboré par Jean-Marie Baudry le 10.12.2001 Dernière mise à jour le 17.05.2011 (Mercedes Unimog, MAN TGM 13-290) * * * * * |
- Lundi 6 mai 2002 : Matmata-Jnaïen De violents orages se sont abattus sur la région dans la nuit et notre départ se fait sous un temps gris et maussade à 7h30, . Nous partons à 6 véhicules, Isabelle et Olivier avec un Toyota HDJ 80, Sophie et son père Jacques avec un Land 110, Georgi et Toni nos cousins belges avec un Land 90, Philippe en solo lui aussi en Land 90 et ses copains avec un Toyota land cruiser. Nous mêmes avec l'Unimog. Non loin de Matmata nous laissons le goudron pour prendre des pistes caillouteuses et glissantes dans les montagnes.
Arrêt technique!!! dans un oued . Progressivement nous descendons vers le Sud en empruntant des pistes traversant tantôt des oueds asséchés tantôt de vastes plateaux désertiques.
La lecture du "roadbook" et le suivi de la navigation au "gps" demande une attention soutenue dans ce labyrinthe de pistes. Simone, ma navigatrice, suit avec précision les indications de kilomètrage et de changement de direction. A mi-parcours nous atteignons un puits où nous déjeunons. Après cette pause qui a été la bienvenue suite à une matinée digne de la pub "secouez-moi, secouez-moi", nous repartons vers Jnaïen.
Arrêt casse-croûte Epave d'un Pajero La piste nous mène tout prés du fort "Borj Bourguiba" que nous apercevons au loin.
Après un paysage de regs, déserts de rocailles, nous trouvons les premières dunes en arrivant au bivouac de Borj Jnaïen.
Dès notre arrivée au bivouac, je m'occupe du camion : souflage du filtre à air, tour d'inspection pour vérifier que rien ne se dévisse et ne manque... si, tiens !! le pot d'échappement du groupe électrogène est manquant. Cela ne nous empêchera pas de le faire fonctionner pour charger les caméras et appareils numériques tous les soirs pendant une petite heure, le bruit restant acceptable. Cette première étape a permis de tester l'unimog et son équipement dans des conditions parfois difficiles : franchissements cassants et étroits en montagne, pistes de tôle ondulée. Nous sommes agréablement surpris par son confort. La suspension à ressorts hélicoïdaux et le systéme de gonflage/dégonflage des pneus y sont pour beaucoup. Mais si sur les pistes roulantes les 4x4 font la différence, le camion reprend l'avantage dès qu'elles deviennent cassantes. En définitive, nous ne serons jamais très loin derrière les voitures. Une fois le toilettage du camion terminé, nous rejoignons le groupe pour un apéro de bienvenue offert par l'organisation. Les discussions vont bon train, chacun y allant du récit de cette première journée de tout terrain.
Fort Jnaïen au loin vu des dunes Le fort Mon père Georges âgé de 80 ans, ancien méhariste a commandé les Forts de Jnaïen et de Borj El Kadra de 1946 à 1948. Il ne résistera pas dès notre arrivée à grimper la dune dominant le fort Jnaïen où il a séjourné deux longues années. Se souvenant parfaitement de la topographie des lieux, il nous raconte à grands renforts de gestes ses méharées qui duraient 3 jours pour rejoindre Jnaïen à Tataouine, capitale régionale. Promis, demain nous ferons un arrêt au fort pour rencontrer les militaires tunisiens. - Mardi 7 mai : Jnaïen - Borj El Kadra Départ de Jnaïen à 7h30, arrêt au fort où l'accueil des militaires est chaleureux. Mon père est ému par le fort resté le même après tant d'années. Photos à l'appui, il discute à bâton rompu du temps où les chameaux étaient les maîtres des lieux et le seul moyen de se déplacer. Aujourd'hui commencent les choses sérieuses, pistes sablonneuses et dunes sont au menu si le vent veut bien faiblir. En effet le vent qui nous a accompagné toute la journée d'hier, s'est renforcé durant la nuit.
Nous mettons le cap sur Tiaret pour faire le plein de carburant auprès de la Trapsa, station de pompage n°3 le long du pipeline de gaz venant d'Algérie et traversant la Tunisie du sud au nord.
Au cours de la matinée, le vent de sable se renforce encore malheureusement et le manque de visibilité nous empêche de rejoindre Borj El Kadra par les dunes.
Visibilité zéro phares obligatoires Nous descendons par la grande piste, le pipeline nous servant de repère dans cette tempête de sable.
Cette journée a été longue en raison de la visibilité réduite. Le sable est partout et les derniers kilomètres sont éprouvants. Nous arrivons à Borj El Kadra en fin de journée et montons le bivouac au "Café du 7 novembre" chez Dahou. Mon père retrouve non sans émotion le deuxième fort où il a séjourné voilà 55 ans. Les militaires tunisiens écouterons avec beaucoup d'intérêt les histoires du "Chibani" ( de l'ancien en arabe). Dahou nous prépare un couscous simple mais ô combien succulent.
Chez Dahou à Borj El kadra Apéro bien mérité La soirée est animée par le patron qui est un vrai phénomène. L'alcool aidant, il nous chante sur un air tunisien une chanson à l'honneur de la Tunisie , de la France et de nos deux présidents.
Dahou le patron en grande forme Page 3 / 7
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